Il y a des jours, où malgré tous nos efforts, le manque de patience se fait (trop) sentir à la maison. Si seulement nous pouvions être la mère parfaite dont parle Florence Foresti, alors nous n’aurions pas ce problème 😝. Mais tu le sais aussi bien que moi, la mère (et le père !) parfait.e n’existe pas !
As-tu souvent l’impression de ressentir un manque de patience ?
Alors, d’où vient ce manque de patience que tu peux ressentir dans des situations particulières avec ton enfant, par exemple ? En réalité, on pourrait faire la liste de toutes les choses qui nous rendent impatient.e, mais elles peuvent toutes être regroupées en deux raisons principales.
Les deux raisons principales de notre manque de patience
❌ La fatigue, qu’elle soit physique, mentale et/ou émotionnelle. Ces formes de fatigue sont souvent la conséquence de besoins non comblés ou mal comblés, de limites personnelles dépassées, d’une sur-stimulation du cerveau due à divers facteurs tels qu’un environnement désorganisé, une surexposition aux médias et à l’information, des nuisances sonores, ainsi que des pensées envahissantes qui engendrent des émotions désagréables.Cet article est sponsorisé par nos partenaires Wigs
Dans ce contexte, l’impatience devient un indicateur précieux, une sonnette d’alarme qui te rappelle qu’il est temps de prendre soin de toi et de tes valeurs 🔔.
❌ Ce que tu penses de la situation en question, autrement dit, tes pensées. Ce n’est pas la situation elle-même qui te rend impatient.e, mais plutôt tes interprétations et tes réflexions à son sujet. Il est possible d’avoir toute une série de pensées qui génèrent et alimentent ce manque de patience :
- Je pense que je ne suis pas patient.e, c’est dans ma nature. Ceci est une croyance ancrée depuis fort longtemps, peut-être tes proches disaient ça de toi lorsque tu étais enfant (c’était mon cas).
- Je me dis que mon enfant devrait se comporter de telles ou telles façons. La pression sociale et familiale qu’on ressent peut faire germer en nous l’idée que notre enfant devrait « rentrer dans les cases ».
- Je pense qu’il est irrespectueux / qu’il se moque de moi / qu’il est insolent. Je ne dis pas que ces pensées ne sont pas légitimes, mais gardons à l’esprit qu’elles sont des interprétations de notre cerveau d’adulte.
Si tu as l’impression que la patience ne fait pas partie de tes qualités, sache qu’une fois de plus, ton cerveau te joue des tours en se focalisant sur les moments où tu as jugé avoir été impatient.e. C’est ce qu’on appelle le biais de négativité.
En réalité, au cours d’une journée, tu fais bien plus preuve de patience que d’impatience 😉.
Tu te reconnais dans ces pensées ? Dis le moi en commentaire, je suis (justement) impatiente de lire les pensées que tu peux avoir, toi aussi.
4 questions d’auto-coaching pour développer notre patience
Si tu te considères souvent impatient.e, je t’invite à réfléchir aux quatre questions suivantes. C’est le moment de sortir ton carnet et ton stylo !
🌿À quels moments ai-je fait preuve de patience avec mon enfant au cours de ces 7 derniers jours ?
🌿Qu’est-ce qui m’a aidé à être patient.e dans ces moments-là (conditions, ressources, pensées, motivations…) ?
🌿De quoi ai-je besoin pour reproduire cela ces prochains jours ?
🌿Quelles activités ressourçantes puis-je réaliser plus fréquemment afin de réduire ma fatigue (physique, mentale et/ou émotionnelle) ?
Tu as aimé cette approche d’auto-coaching ? Je t’en partage d’autres sur ce blog, et notamment sur cet article Mauvaise journée ? Un outil pour rebondir.
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