Comment prendre du recul sur les défauts des autres

Il y a des jours – et même des périodes plus on moins longues – où les personnes qu’on aime le plus au monde nous agacent. Nos enfants, notre moitié, nos parents, nos frères et sœurs… personne n’est épargné !
Dans cet article, je te propose d’aborder un sujet délicat mais bien présent : les défauts des autres.

Peut-être que toi aussi, tu en as ras-le-bol que :

🤦‍♀️Ton enfant soit toujours dans la lune. De devoir lui répéter sans cesse quoi faire ou de le voir souvent se chamailler avec son frère ou sa sœur.
🤦Ta moitié ait une mauvaise hygiène de vie. Qu’elle ne te parle pas quand ça va mal et ne t’écoute pas vraiment quand tu lui parles de toi. Ou qu’elle ne veuille jamais partir en vacances.
🤦‍♀️Ta mère ou belle-mère qui critique constamment ta manière d’éduquer tes enfants. Qui te parle comme si tu avais 5 ans. Ou qu’elle aille à l’encontre de tes consignes.

Ces exemples ne sont bien sûr que la partie émergée de l’iceberg. La liste des petits (ou gros) défauts qui peuvent nous déranger chez nos proches peut être encore trèèèèès longue !

Les conséquences néfastes de ressasser les défauts des autres

Si en lisant ces mots, tu te rends compte que tu rumines souvent en te focalisant sur les aspects qui te dérangent chez tes proches, alors tu sais combien cela peut être désagréable :

❌ Ressasser ces choses qui nous agacent n’est jamais bénéfique. Cela alourdit notre charge mentale, il entretient un mood négatif, épuise notre énergie et nous empêche de nous concentrer sur de nouveaux projets ou de passer à l’action.
Se concentrer sur les défauts de l’autre, ou du moins sur les aspects qui nous dérangent, ne permet pas d’établir des relations saines et harmonieuses.
Ruminer en pensant aux défauts d’un proche peut nous empêcher de faire un travail sur soi et de se remettre question.
Critiquer l’autre est généralement inefficace, car cela ne le pousse pas à changer.

Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas échanger sur ce qui ne va pas. Au contraire, la communication, en particulier la Communication Non Violente, est la clé d’une relation équilibrée. Cependant, se concentrer uniquement sur les défauts de l’autre et s’y attarder ne génère que rarement du positif.

Prendre du recul et cultiver l’amour et l’appréciation

Il y a quelque temps, je suis tombée sur un dessin humoristique anglais qui m’a rappelé un exercice que j’apprécie particulièrement. Sur ce dessin, un couple dînait au restaurant. L’un des deux dit : « Écoute, il y a des choses qui me dérangent chez toi, des défauts qui me posent problème ». L’autre lui répond : « Alors concentre-toi sur ce que tu aimes chez moi ». J’ai adoré cette idée ❤️!

C’est le moment de prendre ton carnet et ton stylo ! L’objectif de cet auto-coaching est de prendre du recul par rapport aux défauts des autres.

🌿Écris le nom d’un proche (ton enfant ou ta moitié par exemple) qui a certains comportements qui t’exaspèrent.

🌿Maintenant, réfléchis à toutes les qualités, ressources, compétences et talents de cette personne, ainsi que toutes les raisons qui font que tu l’aimes. Note-les.

🌿Garde-toi cette liste quelque part (sur ton téléphone, par exemple) et relis-la lorsque tu es en colère contre elle.

🌿Bonus : prends un moment en tête-à-tête pour lui dire tout le bien que tu penses d’elle. Et s’il s’agit de ton enfant, et encore plus s’il se dévalorise souvent, alors abuse de ces douces paroles ! Dis-lui chaque jour une pensée positive que tu as à son égard.

Jane Nelsen (fondatrice de la Discipline Positive) dit « Un enfant fait mieux quand il se sent mieux ».

Tu commences peut-être à me connaître si tu lis ce blog ou si tu me suis sur Instagram : je pense que tout ce qui est bon pour l’enfant l’est aussi pour l’adulte.

Je dirais donc :  « Une personne fait mieux quand elle se sent mieux » 😁.

Tu as envie d’apaiser tes relations avec les autres et avec toi-même ? Le coaching peut t’aider à y arriver. Si tu veux aller plus loin, je peux t’accompagner dans cette démarche. Découvres mon coaching Parent’aise.

 

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Image : Karolina Grabowska

Un commentaire

  1. C’est tellement vrai ! Avec le temps qui passe, petit quotidien usant et sa charge mentale stressante qui prennent le dessus, on peut voir chez nos proches tout ce qui nous agace et oubliez tout ce qu’on aime chez eux, même chez l’homme de sa vie ou son enfant adoré !
    J’adore cette auto coaching, à la fois pour le temps d’introspection comme sur le cadeau de dire à l’autre ce qu’on ressent de positif pour lui !
    Cela complète tout à fait bien l’état d’esprit dans lequel je suis en ce moment ! En fait, cette semaine je regardais une chouette petite série télé comme je les aime, et comme toute bonne série la dimension émotionnelle qui accroche et donne envie de regarder la suite avait été bien développé…et je me suis retrouvée eémotionnellement projetée dans une hypothèse de science-fiction (car c’est la thématique de la série en question) où on m’aurait pris mon fils quelques jours après sa naissance pour me le rendre le lendemain, mais à l’âge de 18 ans, le temps ne s’écoulant pas à la même vitesse là où il est allé… Je me suis alors rendue compte avec mes tripes du chagrin que ça serait de passer à côté de toutes ses années d’enfance ! … Et cela m’a permis de voir d’un autre œil, bien plus bienveillant et patient, certaines petites choses que je trouvais usantes avec lui (comme devoir répéter plusieurs fois la même chose)
    C’est parfois en se rendant compte de ce qu’on perd que l’on se rend compte de la valeur de ce que l’on a, autant que ce soit de la fiction et non pas une prise de conscience trop tardive !

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