Vacances chez les grands-parents et désaccords éducatifs : comment gérer la situation ?

Les enfants partent en vacances chez les grands-parents. Comment éviter les conflits lorsqu’on leur laisse nos enfants ? Comment s’assurer que nos consignes seront respectées ? Comment échapper aux prises de bec avec nos parents ou nos proches ? C’est ce que je te propose de voir, maintenant.


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Gérer l’organisation de la garde des enfants pendant les vacances… et nos pensées ruminantes

Ça y est, nous sommes en pleines vacances scolaires et aussi, en plein casse-tête au sujet de la garde des enfants. 🤯

Pour ceux qui le peuvent, faire garder ses enfants par sa famille est – sur le papier – idéal : petits et grands sont contents de se retrouver, le coût est moindre pour nous, les parents. Et puis avouons-le, même si nos enfants nous manquent s’ils sont gardés loin de chez nous, ça nous fait du bien de pouvoir souffler un peu ! 😌

Si tu prévois d’envoyer ton enfant en vacances chez les grands-parents ou chez sa tante ou son parrain, il est possible que tu ressentes des sentiments très contrastés. Du soulagement, du stress, de la culpabilité, de l’impatience, de la charge mentale (eh oui, ça s’organise des vacances chez Tatie !), de l’inquiétude voire de la peur, et peut-être bien d’autres émotions.

Certains parents vont également ruminer et être très soucieux car même s’ils ont peut-être conscience des aspects positifs de la chose, énormément de pensées négatives vont tourner en boucle dans leur tête.

Comme par exemple :

  • « Mon beau-frère ne prépare pas souvent de légumes. »
  • « Mes beaux-parents les gâtent trop ! »
  • « Les enfants se couchent trop tard chez leur marraine. »
  • « Mon père est un peu trop autoritaire à mon goût. »
  • « Ma mère ne peut pas s’empêcher de leur mettre des dessins animés le soir ! »
  • « Ma sœur n’accueille pas les émotions de ses enfants : je suis sûre qu’elle fera pareil avec les miens. »
  • « Son parrain et sa femme sont trop laxistes avec les enfants, ça me fait peur… »
  • « Ma belle-sœur n’est pas très câline avec les enfants alors que les miens ont besoin d’affection. »
  • « Mon frère n’explique jamais les raisons de ses consignes. »

Je précise, si quelqu’un de ma famille lis cet article, que les pensées que je viens de formuler sont purement fictives. Ce sont seulement des exemples 😉.

Vacances chez les grands-parents : l’impact de tes pensées négatives

Ces pensées envahissantes engendrent bien souvent divers problèmes :

❌Elles sont énergivores.
❌Ces pensées, lorsqu’elles sont exprimées aux proches, peuvent être source de conflits.
❌Elles focalisent notre attention sur le négatif et masquent les points positifs.
❌Elles provoquent en nous des émotions désagréables.
❌De ces émotions négatives découlent des actions de notre part qui ne sont pas vraiment en phase avec les résultats qu’on souhaiterait.
❌Ces émotions engendrées par ces pensées sont contagieuses.

Je sais ce que tu te dis : ces pensées, tu ne les contrôles pas ! N’est-ce pas ?
Et on est bien d’accord ! 😉

Dans cette situation, tu te dis que tu as plusieurs options.

Premièrement, ne rien dire et ne rien laisser transparaître pour éviter de faire des vagues. 🌊 Les proches sont certes ravis mais pas toi. C’est bien simple, ce moment, qui est censé te permettre d’avoir du temps pour toi, est gâché par tes ruminations et ta colère. 😡

Deuxièmement, tu décides de dresser une longue liste écrite de ce que tes proches et tes enfants peuvent faire ou non. Ça a le mérite d’être clair mais soyons honnêtes, tu sais que ta famille risque de ne pas apprécier ce manque de confiance. Pire, elle ne respectera sûrement pas l’ensemble de tes demandes. Et cela va probablement te contrarier. 😕

Troisièmement, tu y vas franco et tu leur dis leurs quatre vérités : « Vous ne m’écoutez ! Je vous ai dit que je ne voulais pas qu’il regarde la TV ! J’ai pourtant été clair ! C’est tout le temps la même chose avec vous ! Et patati. Et patata… »
Pas sûre que la discussion se termine positivement… 😬

La clé pour vivre ces vacances en toute sérénité 🧘🏼‍♀️

Alors, si tu as envie de ressentir plus de sérénité quand les enfants partent en vacances chez les grands-parents. Si tu veux éviter des prises de bec à n’en plus finir avec ta famille, voici ce que je te propose.

Tout d’abord, pose-toi les 2 questions suivantes :

Est-ce que mon enfant est en sécurité chez eux ?
 ✨ Est-ce qu’il a l’air content d’y aller les jours qui précèdent son départ ? (Cette question est valable s’il a l’habitude d’y aller) 

❌ Si la réponse à ces questions est NON. Il faudra alors creuser le sujet et prendre la meilleure décision qu’il soit pour ton enfant.

✅ Si la réponse est OUI et que tu es sûr.e que ton enfant est en sécurité. Alors, tu peux souffler et passer à l’étape suivante.

Vacances chez les grands-parents : séance d’auto-coaching

Premières étape

  1. Je t’invite à prendre un carnet 📒 et un stylo 🖊 et à noter toutes les pensées désagréables que tu as à ce sujet. Comme celles que j’ai évoquées en exemple juste avant.
  2. Ensuite, demande-toi :

🌿 Quelles sont les deux choses les plus importantes pour moi, que je souhaite conserver à tout prix ? Par exemple, si je reprends ma liste : que mon enfant mange équilibré et qu’il reçoive un câlin avant de se coucher.
Pour t’aider, tu peux aussi les classer en leur attribuant un numéro, le 1 étant la chose la plus importante pour toi.

🌿 Quelles valeurs ou besoins ces deux choses nourrissent-elles en moi ? Pourquoi est-ce primordial pour moi ? C’est important pour moi que mon enfant ait tous les apports nutritionnels indispensables à sa bonne santé, et qu’il puisse remplir son réservoir affectif. Car une alimentation équilibrée et l’Amour inconditionnel sont deux valeurs fondamentales à mes yeux.

(Petit aparté : jamais je ne te conseillerais sur ce que tu dois mettre en premier. Car j’estime que chacun.e a ses propres valeurs et ses propres besoins. Donc c’est complètement OK si l’alimentation équilibrée n’est pas dans ton TOP 2. Il s’agissait juste d’exemples.)

Deuxième étape

Une fois que tu auras fait ça, il te sera plus facile de te concentrer sur les deux choses les plus importantes pour toi. Et de les expliquer simplement et en toute confiance à ta famille.

Par exemple : « Je suis d’accord pour des petits plaisirs de temps en temps. Mais je tiens à ce qu’il conserve une alimentation équilibrée avec des légumes et des fruits à chaque repas. Car manger sainement est très important pour moi. C’est OK pour toi ? » 

Oui mais pour le reste ?

Pour le reste, dis-toi bien que les enfants ont de formidables capacités d’adaptation. Et que, même si leur quotidien est différent le temps des vacances, cela n’aura pas d’impact majeur une fois qu’ils seront rentrés à la maison.

Si tu as envie que l’on travaille en profondeur sur tes pensées ruminantes, n’hésite pas à me contacter en message privé sur Instagram ou en réservant ta séance découverte gratuite !

 

Dis-moi en commentaire, comment tu réagis toi face à ce genre de situation ?
Est-ce que tu as apprécié cet article ? Je serai heureuse d’avoir ton retour 😊

 

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Image : Brian Gordillo

Un commentaire

  1. Très bon sujet d’article et ttres bien abordé !
    Les vacances c’est un temps à part et ça l’enfant le comprend très bien , et c’est un temps minoritaire par rapport au reste de l’année. Alors même si pendant quelques jours l’alimentation n’est pas au top (pour moi aussi c’est un sujet capital, avoir une bonne alimentation !), du moment qu’on ne lui donne pas d’alcool ou un Space cake, ça ne va pas le carencer ou le rendre malade, alors je laisse glisser… 😅
    Ça peut même lever une frustration chez l’enfant, qui sinon pourrait se transformer en fixation par la suite. Comme quand on fait un régime et qu’on s’interdit formellement de manger des pâtisseries pendant un temps, forcément quand on lève la contrainte, on a tendance à se ruer vers les pâtisseries ensuite. Alors que si on a pu manger quelques bouchées de chocolat, ou un petit gâteau de temps en temps, la frustration ne s’étant pas accumulée, en fin de régime on n’est pas poussés à courir à la boulangerie
    Avoir dans un contexte différent de celui de la maison – donc exceptionnel-une occasion d’expérimenter des pratiques non idéales peut à contrario être un atout pour son enfant !
    Pas toujours facile de lâcher prise, mais en posant les valeurs et points importants comme indiqué dans cet auto coaching, on y voit plus clair. Merci !!

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