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Les conseils des Experts | Comment se préparer à l’adolescence ?

Une interview, un podcast – Jean-Sébastien Nottez, Coach spécialisé dans l’adolescence

Dans ce podcast, on parle Adolescence avec Jean-Sébastien Nottez, coach spécialisé dans l’adolescence et les jeunes adultes. Comment les parents de pré-ado peuvent-ils se préparer ? Voit-on l’adolescence venir ? Quels sont les points sur lesquels les parents doivent être vigilants ? Comment se comporter face à l’usage des écrans ? Jean-Sébastien nous dit tout afin de nous aider à préparer au mieux cette période qui risque d’être haute en couleur !

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L'adolescence   Tu veux en savoir plus sur Jean-Sébastien Nottez ?
Rendez-vous sur :
Son site Internet : www.ajd-coaching.com
Sa page Facebook : www.facebook.com/AJDCoaching
Tu peux aussi le contacter à l’adresse suivante (en enlevant les espaces avant et après @) : Contact @ aJD-Co.com.

 

Transcription de l’interview :

Il y a quelques temps, j’ai eu la chance de réaliser une super formation afin de devenir formatrice-animatrice en Discipline Positive pour les parents. Durant cette formation, j’ai rencontré Jean-Sébastien Nottez, coach spécialisé dans les adolescents et les jeunes adultes, et aussi bien sûr formateur en Discipline Positive pour les parents.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de l’interviewer afin qu’ils nous apportent des clés pour qu’on puisse se préparer le plus sereinement possible au passage à l’adolescence de notre enfant.

PPQI : Bonjour Jean-Sébastien !

JSN : Bonjour Emma !

PPQI :

Est-ce que peux s’il te plait te présenter en quelques mots ?

JSN : Bonjour à tous les Parents Plus Qu’Imparfait, donc moi je suis Jean-Sébastien Nottez, je suis coach spécialisé dans les adolescents. Je me suis au processus de coaching qui est un processus qui est au départ adapté pour les phases de transition en entreprise. Donc je me suis formé pour accompagner ces entreprises mais dans ma formation, je me suis spécialisé sur les ados. J’ai fait une formation spécifique pour bien comprendre les particularités des adolescents et pouvoir adapter le processus de coaching aux adolescents.

Parce que je pense, et c’est ma conviction, que les phases de transition, il y en a très peu dans la vie. Et passer de l’enfance à l’adulte est une phase de transition quand même assez importante et qui nécessite forcément un accompagnement, dans un monde aujourd’hui de plus en plus complexe.

Voilà, et comme toi je me suis formé à la Discipline Positive parce qu’il faut savoir que 30 % des parents estiment avoir des difficultés avec leur adolescent dans leur éducation. Donc c’est vrai que les outils de Discipline Positive permettent justement d’apporter un accompagnement et un peu d’aide.

PPQI : C’est sûr que quand on est parent d’un jeune enfant, l’adolescence c’est vraiment une période qu’on redoute parce qu’on sait, pour l’avoir vécue, qu’elle est difficile à vivre, tu parles en effet de transition de vie. Et c’est vrai que c’est un moment pas évident. On peut vite se sentir démuni quand on est parent parce qu on a l’impression que notre enfant nous échappe, que le lien s’effiloche.
J’ai une première question à te poser :

Est-ce que l’adolescence, ça arrive d’un coup ?

Est-ce que quand on est parent, on voit l’adolescence arriver ?

JSN : Alors l’adolescence n’arrive pas comme ça, du jour au lendemain. C’est quand même une mutation, donc comme toute mutation, elle dure. Maintenant on parle même plus d’adulescence, c’est-à-dire que la période d’adolescence est de plus en plus longue.

Ce qu’il faut savoir réellement c’est que l’adolescence, c’est un mot qu’on met pour ce passage de l’enfance à l’adulte et cette période dure plus ou moins longtemps, selon l’époque où on vit. On était plus vite adulte avant parce qu’on était plus vite confronté aux difficultés de la vie. Donc on était mûr plus rapidement.

On estime que l’adolescence, c’est de 14 ans jusqu’à 24 ans

C’est par rapport aux changements physiques de l’adolescence – donc ça c’est plutôt les neurosciences  qui analysent et qui estiment cette phase par rapport aux mutations du corps de l’adolescent.

Voilà donc ça n’arrive pas d’un coup et ça dure longtemps, ça dure quelques années.

PPQI : Je suis très surprise en fait des âges !

JSN : Après c’est une moyenne, tous les êtres humains, tout le monde n’est pas adulte à 24 ans. Certaines personnes vont être adulte bien avant 24 ans. Ca dépend aussi de la vie de l’enfant, ça dépend de l’environnement.

PPQI : Moi j’entends quand même beaucoup de parents qui ont l’impression que leurs enfants deviennent “adolescent” de plus en plus tôt. Parce que là, tu parles de 14 ans d’un point de vue physique et neurologique mais on a ces pré-ados où des fois, les parents ont juste envie de “se tirer une balle” parce que c’est vraiment difficile à gérer, même un enfant qui a 11/12 ans.

JSN : C’est vrai qu’il y a une pré-adolescence qui commence à naître entre 10 ans et 14 ans. On sent nos enfants qui sont sollicités et poussés à vivre cette phase de changement qui est l’adolescence. Mais c’est une pré-adolescence qui n’est pas physique, c’est une pré-adolescence qui est plutôt liée à la société dans laquelle notre enfant évolue. Ils sont de plus en plus stimulés et très tôt du coup, il rentrent plus facilement dans une phase d’adolescence sans y être vraiment en fait.

PPQI : D’accord je te remercie par rapport à cette réponse. Maintenant, j’ai une deuxième question pour toi.

Quels sont selon toi les trois points sur lesquels les Parents Plus Qu’Imparfaits de pré-ados devraient accorder leur attention ?

JSN : Pour les Parents Plus Qu’Imparfaits qui veulent accompagner leurs enfants vers l’adolescence et accompagner l’adolescence vers l’adulte, les trois points vraiment qu’il faut travailler je pense, c’est :

  1. La confiance en soi. Pour moi c’est essentiel, je vous expliquerai pourquoi.
  2. La responsabilisation et l’autonomie. Ce sont aussi des points vraiment importants pour que notre enfant soit un adulte dans une société qui évolue et bouge rapidement. C’est une réalité.
  3. La connexion, alors j’appelle ça la connexion aux valeurs humaines, c’est-à-dire être connecté entre nous. Et ça c’est quelque chose qu’on commence à perdre de plus en plus avec l’outil numérique. C’est une valeur qu’il faut travailler je pense pour avoir des futurs adultes posés dans un monde qui est le monde d’aujourd’hui et sur lequel ils doivent évoluer et trouver une place.

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PPQI : C’est clair, la connexion, c’est vrai que c’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur,  j’en parle beaucoup dans mes articles et podcasts. Et je constate que c’est important à tous les âges donc pour ça, merci.
Tu voulais détailler un petit peu…

JSN : Oui. La confiance en soi. Il faut savoir que dans la phase d’adolescence, il y a deux changements : il y a des changements physiques et des changements cognitifs.

L’adolescence et les changements physiques

Donc le changement physique, c’est simple à observer . On se posait la question tout à l’heure : est-ce qu’on voit arriver l’adolescence ? Oui, on peut la voir arriver déjà en observant notre enfant ; Notre enfant qui est en train de muter. Pour un garçon, ça va être les poils, il va se mettre à grandir des pieds, les pieds qui vont grandir en premier donc c’est déjà là, un signe. On va voir physiquement les hanches pour les femmes, pour les filles du coup, donc ça ce sont les changements physiques. On peut les observer réellement.

Un ado commence à être un être sexué, donc il va découvrir la sexualité, ça fait partie des changements physiques de son corps ; des règles, des premières éjaculations pour les garçons… Donc ça ce sont des réalités, c’est ce qui va se passer physiquement dans leur corps. Ils vont être confrontés à ça donc ils vont être perturbés par ça aussi donc c’est pour ça que je reviens sur la confiance en soi. Ce sont des choses qui vont les perturber. Donc ils vont devoir s’armer et construire une confiance en soi parce que tout est en train de changer physiquement dans leur corps. Ils vont être maladroits, ils vont avoir des troubles de l’humeur, ils vont avoir de l’agitation.

Ce n’est pas de leur faute

Il faut savoir que physiquement, ils vont avoir 50 fois plus de testostérone qu’un adulte. Et 20 fois plus d’œstrogènes pour les filles. Donc voilà, ça va bouger, c’est une phase qui va être dynamique, dans le sens où ils vont se construire, se construire en tant qu’adulte, et quand je parle de confiance en soi, c’est aussi ne pas dire “je suis nul”, “je suis maladroit”… C’est normal pour un adolescent d’être maladroit. Il faut aussi que nous en tant que parents on voit cela.

PPQI : oui, c’est pas une étiquette, c’est pas c’est pas une fin en soi.

JSN : oui, c’est propre à l’adolescence. Ce n’est pas de sa faute. Nous en tant que parents, on peut accompagner notre ado dans cette phase de confiance en soi, c’est-à-dire qu’il doit se dire « bon c’est normal que j’affronte ça”.

PPQI : Oui donc éviter les petites phrases dévalorisantes.

JSN : C’est ça. Il faut prendre conscience que cette phase d’adolescence, c’est une phase de construction. Et dans une phase de construction, on doit solidifier les bases et c’est là qu’on construit les bases pour être adulte.

L’adolescence et les changements cognitifs

Après je parlais de changements cognitifs à l’adolescence, c’est-à-dire que le cerveau n’est pas fini, il est en train de mûrir. Donc il ya des changements aussi au niveau de sa conception dans tout ce qui est raisonnement, prise de décision, recul. Ce n’est pas encore tout à fait mature, la construction n’est pas finie. Donc tout ce qui est impulsivité, prise de risques, gestion des conflits, est différent entre un adolescent et un adulte. Parce que cette reconstruction du cortex préfrontal n’est pas finalisée.

Donc c’est aussi normal que notre adolescent ait des comportements excessifs, impulsifs. C’est expliqué par les neurosciences, c’est normal d’avoir ce genre de comportement. Donc ce n’est pas un adolescent qui est contre vous, c’est un adolescent qui est en train de muter.

Il faut changer notre regard aussi vis-à-vis de cet être en mutation. Voilà, ce que j’essaie aussi de dire et de partager, c’est que nous en tant que parents,  on doit changer notre regard vis-à-vis de notre adolescent et c’est important aussi de dire “c’est normal” et pour lui, c’est important parce que c’est à l’adolescence où il va construire la confiance en soi. Et je pense que l’arme pour affronter la vie d’adulte, c’est la confiance en soi. On peut devenir un adulte aguerri dans un monde d’adultes à partir du moment où on a confiance en soi. Cette phase d’adolescence, c’est la phase pour moi où on construit cette arme.

PPQI : Est-ce que tu aurais un ou deux outils ou conseils pour améliorer et développer la confiance chez nos ados ?

L’adolescence : la responsabilisation et l’autonomie

JSN : Alors pour améliorer la confiance chez nos ados, il faut avoir une vision plus globale en fait, Il n’y a pas un outil particulier, il y a des points d’attention à avoir. Je te parlais aussi de la responsabilisation et l’autonomie. C’est aussi quelque chose qu’il faut développer. Je pense que tous les outils qu’on peut mettre en place en tant que parents, ce sont des outils qui doivent amener notre enfant à se responsabiliser.

C’est vrai qu’en Discipline Positive, tu vas pouvoir me conforter dans ce que je suis en train de dire parce que tout comme moi, on connaît les outils de Discipline Positive, on utilise des outils qui permettent aux parents de mettre en place un climat de responsabilisation et d’autonomie pour notre enfant. C’est-à-dire qu’on nous donne tous les outils pour que notre enfant apprenne à être responsable et apprenne à être autonome.

PPQI :  C’est ça, à développer l’auto-discipline en fait. C’est pas que notre enfant fasse les choses par peur d’être puni mais qu’il fasse les choses par lui-même parce qu’il comprend les raisons qu’il y a derrière.

JSN : Et je pense que c’est très important parce que,  je fais une analyse positive – disons réaliste car pour moi, être positif c’est être réaliste dans le monde dans lequel on vit – la responsabilisation et l’autonomie, se sont des clés qu’on peut donner à nos enfants dans une société qui en mutation. Parce qu’il faut être réaliste,  en 70 ans notre société a muté 3 ou 4 fois on a trois générations – X, Y, Z – qui ne se connaissent pas, c’est-à-dire qu’elles ont des rythmes de vie différents, elles ont été formées avec des outils différents.

On ne connait pas l’environnement de nos enfants

Je parle régulièrement avec un coach en transition numérique et on échange beaucoup sur ce sujet ; c’est la première fois depuis un certain temps où les parents ne connaissent pas l’environnement des enfants. Moi en tant que parent, je ne connais pas l’environnement mon enfant. Mon père connaissait mon environnement – à peu près – et les générations d’avant connaissaient l’environnement parce que la société ne mutait pas, c’était plutôt quelque chose de récurrent.

Là, on est dans une phase d’explosion technologique et la société, qui gravite autour de cette explosion technologique, change et moi, je ne connais pas ce que vit mon enfant je ne peux pas donner de conseils. Par contre, mon enfant connait mieux la société et les outils que moi. Donc il faut être en connexion, et c’est un des mots qui vient après connexion humaine. On doit être en connexion avec notre enfant parce qu’il faut se dire que notre enfant connaît peut-être mieux son avenir que nous. Notre vision de son avenir n’est peut-être pas la bonne.

80% des métiers n’existeront plus d’ici 20 ans

Il faut savoir que 80% des métiers n’existeront plus d’ici 20 ans. On ne sait pas, il y a une grande partie des métiers qu’on ne connaît pas encore donc dans 20 ans, on ne sait pas quelles seront les métiers de l’avenir. C’est un peu compliqué en tant que parents et c’est vrai que la société évolue tellement. On parle de crise économique, de crise écologique, tout ça fait partie de notre société, c’est ce que nos enfants entendent et vivent. Donc c’est vrai que les responsabiliser, c’est quelque chose qu’on peut transmettre et quelque chose dont on est sûr que ça restera dans le temps.

PPQI : Je trouve ça incroyable ce que tu nous dis parce que c’est une vraie prise de conscience. Parce que c’est vrai qu’en tant que parents, on peut avoir tendance à se dire qu’on sait ce qui est bien pour notre enfant. On veut son bonheur, on a peut-être tendance à avoir une idée précise de ce que peut être le bonheur pour lui et je trouve ça très pertinent et intéressant ce que tu viens de dire par rapport au fait que finalement, on connaît très mal l’environnement de nos enfants. On est un peu démunis.

Nous sommes des Parents Plus Qu’Imparfaits

JSN : C’est vrai, c’est quelque chose que j’ai entendu récemment dans une conférence et la phrase qui m’avait percuté c’était : “En voulant faire le bien, on fait des actions négatives, on fait le mal” et en tant que parents, on a tendance à vouloir tellement faire bien pour notre enfant, on est tellement passionné, on l’aime, il y a une émotion forte, c’est tellement puissant ce qu’on veut pour notre enfance et extrême qu’on ne peut pas se rendre compte qu’on fait mal quelque chose et c’est pour ça que j’adore ton titre “Parent Plus Qu’Imparfait”. Oui, on est on est des Parents Plus Qu’Imparfaits parce qu’on adore notre enfant et le fait d’avoir ce lien, cette connexion avec notre enfant, cette possession un peu “c’est notre enfant”, fait de nous des parents imparfaits. C’est vrai que ça nous oblige à avoir un certain recul et c’est vraiment pas évident.

PPQI : Tu avais autre chose à ajouter par rapport à ses points ?

La connexion humaine

JSN : On a parlé de connexion humaine et je pense que c’est la seule chose qui ne va pas muter. On est vraiment dans une société où on est dans le savoir, la connaissance. Nous sommes submergés d’informations. On a tout ce qu’il faut autour de nous pour devenir des gens intelligents, avoir la connaissance des technologies, on est dans une profusion d’informations. Il y a tellement d’informations qu’on en oublie peut-être l’essentiel qui est peut-être plus simple à mes yeux, ce sont les interactions, les émotions entre les hommes. Et ça c’est vrai que la connexion à l’homme, moi je parle plutôt d’un savoir-être par rapport à quelqu’un d’autre, le numérique ne peut pas le transmettre.

Nous, en tant que parents, on peut travailler sur soi pour avoir un savoir-être. Ca commence déjà par nous même si c’est pas évident. Le savoir être,  le développement personnel, le travail sur soi, l’introspection… Ca passe par les émotions, l’empathie, la méditation… Moi j’aime bien dire “apprendre à apprendre”, c’est une boucle vertueuse.

PPQI : Donc là, on a parlé de l’explosion numérique et technologique. J’aimerais bien qu’on parle un petit peu plus du sujet des écrans parce que c’est vrai que les jeunes sont de plus en plus tôt accro aux écrans. Est-ce que tu aurais un conseil à donner pour éviter que ça dégénère au moment de l’adolescence justement, pour prendre ce sujet à temps ?

Les écrans chez les ados

JSN : C’est vrai que le numérique, comme tout parent, ça me fait peur. Je suis un ancien professionnel de l’informatique, j’ai travaillé sur Paris dans le domaine informatique et je lisais un article récemment sur la Silicon Valley. Les personnes qui ont travaillé dans les start up ont un mot d’ordre : celui de faire attention à cet outil numérique. Je tiens à dire que c’est un outil et comme tout outil qu’on a inventé, par exemple le silex, on peut se blesser. Avec le silex, on peut se faire mal, c’est coupant. Le numérique est un outil donc on peut se blesser, on peut se faire mal. Et il y a des dangers derrière donc à nous aussi d’apprendre – “apprendre à apprendre” –  à utiliser l’outil numérique tel qu’il doit être utilisé, c’est-à-dire comme un outil est pas comme une substitution à la vie réelle par exemple.

Donc la vigilance qu’on doit avoir en tant que parents, c’est cette limite-là, c’est de se dire que c’est un outil.

Les bienfaits des écrans

L’outil numérique a des avantages. Je lis beaucoup et je regarde des études scientifiques qui évoquent les effets numériques et ceux des jeux vidéo et sur ce que ça peut apporter.

Un adolescent comme je vous ai dit tout à l’heure, c’est un être en construction. Et l’outil numérique lui permet d’explorer l’être humain aussi. Quand on parle des réseaux sociaux par exemple, ça peut être un très bon bac à sable pour se confronter à la vie réelle et aux interactions avec d’autres personnes, négatives ou positives, avoir des commentaires qui sont blessants… C’est une confrontation donc c’est une réalité, on est dans la vie de tous les jours.

Quand on sera adulte, on sera en équipe, on va travailler dans une entreprise et on va être confronté à d’autres personnes qu’on ne va pas forcément apprécier ou qui vont nous dire des choses qui vont être blessantes. C’est une réalité, on est fait pour contribuer et appartenir à un groupe et on doit apprendre à le faire et l’outil numérique peut permettre à ça..

Je vous ai dit aussi que l’adolescent avait un cerveau qui était en construction et c’est vrai que les jeux vidéo par exemple permettent d’alimenter un peu ce cerveau qui est en train de se construire et justement d’aider et d’amener des éléments à ce cerveau pour qu’il se construise. Donc tout ça pour dire que le numérique, c’est un outil mais il y a des précautions à prendre.

Les précautions à prendre face aux écrans

Je pense que la violence dans les jeux vidéo par exemple, je trouve ça excessif, donc peut-être avoir un contrôle sur les jeux accessibles à nos enfants ou adolescents. Et le temps passé aussi. Comme un adolescent n’est pas mature en soi – comme je vous ai expliqué, son cerveau est en construction – il peut y avoir une addiction qui peut se créer vis-à-vis des des écrans. Et nous en tant que parents, il faut qu’on fasse attention au temps passé devant un écran.

Est-ce que c’est vraiment une fuite de la réalité ou est-ce que ça complète sa vie, parce qu’il a envie de se détendre et que c’est son outil pour se détendre par exemple ? C’est vrai que c’est pas évident parce que le numérique et les jeux vidéo peuvent être des outils bénéfiques pour l’adolescent mais en tant que parents, il faut mettre des règles. Donc c’est vrai que c’est très difficile.

Actuellement, on se sait pas ne connaît pas les métiers de demain. Notre enfant peut apprendre – c’est-à-dire “apprendre à apprendre” par le numérique un futur métier qui peut-être n’existe pas, on pense par exemple aux Youtubeurs qui explosent et qui vivent de leur métier, leur métier du futur. Donc est-ce qu’on doit couper nos enfants de leur futur métier ? Je ne sais pas, je peux pas répondre à cette question, on peut juste informer nos enfants des méfaits du numérique et donc leur expliquer. L’information permet de protéger un peu nos adolescents et nos enfants de cet outil numérique.

Favoriser la connexion, l’écoute et l’encouragement

PPQI : Et puis comme on disait tout à l’heure, la connexion reste importante, la connexion dans le sens humain, parce que c’est en discutant, en échangeant, en créant un lien avec notre enfant qu’on arrivera à le sensibiliser et puis aussi à mieux connaître ses goûts. Parce que c’est vrai que quand on échange avec notre enfant, on peut aussi creuser pour savoir ce qu’il aime faire d’autres ou ce qu’il aimerait faire d’autres. L’idée étant de faire en sorte qu’il puisse s’intéresser à d’autres passions afin qu’il ne passe pas tout son temps devant un écran. Je pense que c’est important de garder ce lien.

JSN : C’est important de savoir ce que fait notre enfant sur les écrans et si on ferme les yeux en tant qu’adultes, on ne sait pas, on perd l’information et la connexion comme tu le soulignes est importante.

Ce que je pourrais rajouter sur ce que tu dis, c’est que la connexion, l’écoute et l’encouragement d’une activité créative, c’est vraiment ce que je peux conseiller à un parent de futurs ado ou d’ado. On parle de parents imparfaits, moi je pense qu’il faut être un parent imparfait et laisser nos enfants s’ennuyer, c’est-à-dire que l’outil numérique n’est pas quelque chose qui doit pallier l’ennui. L’ennui est source de création pour un enfant donc soyons de vrais parents imparfaits et laissons nos enfants s’ennuyer un peu.

PPQI : Oui, je pense que tu as raison. OK, alors si je résume un petit peu tout ce qu’on a dit en quelques mots.

Ce qu’il faut retenir…

  • L’adolescence ça se voit, on peut l’observer, on la voit arriver. Tu parlais justement des changements physiques que ça produit sur nos enfants et le fait que ça perturbe l’enfant.
  • On a parlé de trois points importants :
    • La confiance en soi, le fait d’essayer en tant que parents, de changer notre regard parce que, comme on disait, l’enfant est en pleine mutation et donc ce n’est pas de sa faute, il n’est pas contre nous. C’est complètement normal si l’enfant est maladroit ou si l’enfant se rebelle. Et puis ça permet de déculpabiliser aussi en tant que parents.
    • Le deuxième point que tu as abordé, c’est la responsabilisation et l’autonomie. Donc éviter de faire les choses à la place de notre enfant, l’aider  à grandir et ça passe par l’autonomie.
    • Ensuite on a beaucoup parlé de la connexion aux valeurs humainestransmettre un savoir-être et comme tu disais, apprendre à apprendre. C’est quelque part développer la curiosité chez nos enfants
  • Et puis on a parlé du numérique. Ne pas diaboliser le numérique parce que comme tu disais, ça sera peut-être leur futur métier. C’est vrai que les métiers évoluent et dans 15 ans, 20 ans, 30 ans, on ne sait pas quels métiers pourront être développés. Donc ne pas diaboliser les écrans mais exercer un vrai contrôle au niveau du type de jeux parce qu’il y a beaucoup de violence et au niveau du temps passé sur les écrans.  Faire en sorte que ça ne soit pas un moyen d’échapper à la réalité, que ça ne soit pas une fuite mais plutôt un passe-temps (dans le sens hobbie).
  • Enfin, tu as terminé par l’importance d’encourager nos enfants à développer des activités créatives et puis à les laisser aussi s’ennuyer quelquefois.

Pour conclure

Donc c’est vrai que c’est pas évident mais nous pouvons avoir un rôle important pour accompagner et guider notre enfant. Je m’adresse à tous les Parents Plus Qu’Imparfait : est-ce que vous redoutez cette période de l’adolescence pour vos enfants ? N’hésitez pas à le dire en commentaire en bas de l’article du podcast, en précisant ce que vous craignez le plus.

Et puis si vous avez des questions pour Jean-Sébastien, vous pouvez également les mettre en commentaire, je me ferai un plaisir de faire le lien avec toi Jean-Sébastien. Vous pouvez également consulter sa page Facebook ou son site Internet pour en savoir plus ou même le contacter directement : www.ajd-coaching.com.

Voilà, l’interview touche à sa fin, encore merci Jean-Sébastien pour le temps que tu nous a accordé et pour ces précieuses informations. Donc encore une fois, n’hésitez pas à le contacter, il est hyper inspirant et je pense qu’il pourra vous apporter énormément. Je te dis à très bientôt !

JSD : Merci à toi pour cet échange, c’était sympathique. Ton sourire et de la bonne humeur, c’était parfait !

PPQI : Je te remercie. Salut à vous les Parents Plus Qu’Imparfaits et surtout, n’oubliez pas  de rester imparfaits !

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