Oser dire non : s’affirmer avec bienveillance

Oser dire non peut parfois être difficile…

Est-ce qu’il t’est difficile de dire non à ton supérieur lorsqu’il ajoute un dossier à ta charge déjà importante ? À dire non à ta belle-mère pour le déjeuner dominical alors que tu as simplement besoin de tranquillité ? Ou encore, à dire non à tes enfants lorsqu’ils veulent jouer à un jeu que tu n’apprécies pas ?

Si tel est le cas, il est possible que l’un de tes drivers soit le « Fais plaisir ».

Le pouvoir du « Fais plaisir » dans notre comportement

Un driver est une grande consigne interne qui dicte nos comportements. Cette consigne est ancrée depuis l’enfance et a contribué à notre développement. Le « Fais plaisir » fonctionne comme un réflexe et nous en sommes souvent inconscients, à moins de faire un travail de connaissance de soi.

Le driver « Fais plaisir » peut entraîner les problèmes suivants :

⭕Difficulté à oser dire non et à établir des limites

⭕Oubli de soi

⭕Peur de déranger ou de gêner

⭕Difficulté à faire des choix et à prendre des décisions

Est-ce que cela te parle ? N’hésite pas à me partager tes difficultés en commentaire, je serai ravie de pouvoir t’aider, en complément de cet article.

Le driver « Fais plaisir » démontre aussi de jolies qualités humaines

Cependant, attention à ne pas tomber dans le piège du développement personnel : le « Fais plaisir » a aussi ses avantages. Si le « Fais plaisir » est ton principal driver, je suis sûre que tu es :

💚 Empathique

💚 Attentionné.e et aimable

💚 Conciliant.e et apprécié.e

💚 À la recherche d’harmonie

Ce sont des qualités remarquables à préserver.

Oser dire non sans culpabilité : rétablir l’équilibre dans ses relations

L’un des secrets pour se sentir mieux réside dans le fait d’entretenir les avantages de son driver tout en atténuant ses aspects négatifs. Dans cet article, nous allons donc aborder un moyen de réduire un inconvénient en t’autorisant à dire non pour faire preuve de bienveillance envers toi-même.

La première question à te poser lorsque tu hésites à dire non est la suivante :

🌿Si je dis oui, à quoi est-ce que je dis non ?

Lorsque nos limites sont dépassées, oser dire non à autrui revient à dire oui à nous-mêmes.

Alors, lorsque tu acceptes ce déjeuner dominical – qui a lieu chaque semaine qui plus est – à quoi renonces-tu ? Peut-être que tu dis non au fait de recharger tes batteries, à passer du temps de qualité avec tes enfants, à avancer dans ta semaine ou à manger les restes avant qu’ils ne finissent à la poubelle…

Pour t’aider à prendre une décision, tu peux également envisager la question sous un autre angle :

🌿Si tu dis non, à quoi dis-tu oui ?

Enfin, je t’invite à réfléchir à cette question :

🌿Comment puis-je me dire oui ?

Les alternatives au Non catégorique

La réponse pourrait être d’exprimer un Non ferme si cela va à l’encontre de tes valeurs, mais il existe d’autres options possibles. Par exemple, échanger avec l’autre sur la gestion des priorités :

« Je ne peux pas traiter en urgence les projets A et B. Quel est le dossier prioritaire ? » ou proposer un report : « Je jouerai avec toi dès que j’aurai fini de m’occuper du repas. »

Il existe bien des alternatives au Non catégorique, qui soient à la fois respectueuses de l’autre et de toi, c’est-à-dire de tes valeurs et de tes besoins.

 

Si tu souhaites que je t’aide à définir tes limites et à travailler sur ton driver « Faire plaisir » pour enfin oser dire Non, n’hésite pas à prendre rendez-vous pour une séance découverte gratuite de 45 minutes, sans engagement.

 

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Image : Monstera

2 commentaires

  1. Dire non… un sujet souvent bien difficile, surtout pour les mamans effectivement ! Merci pour cette mise en lumière
    J’aime beaucoup l’idée que dire non à l’autre c’est parfois pour se dire oui à…. soi !… car après tout, nous aussi les mamans on est importantes !
    Et la gestion des priorités c’est tellement important : le temps c’est à la fois la limite de l’exercice (il n’y a que 24h dans une journée quoi qu’on fasse) et LA SOLUTION à tellement de problèmes : si je fais A maintenant ça va je suis pas pressée, et si je fais B après demain c’est Ok… mais il faut que je fasse C pour demain au plus tard. Du coup il vaut mieux que je commence par C comme ça s’il y a une mauvaise surprise je ne serai pas dans le rouge pour demain . Et ce que Janine me demande, c’est pour la semaine prochaine, je me le note pour plus tard. La puissance du temps c’est que ce n’est pas forcément blanc ou noir, chaud ou froid, oui ou non. Ca peut être oui… je te fais ça juste après !

    • Tout à fait ! Merci pour ton commentaire. La gestion du temps est très liée à la gestion des priorités. On peut tout à fait dire STOP/NON, dire PLUS TARD (planification), dire OUI TOUT DE SUITE ou dire TU PEUX LE FAIRE TOI (déléguer). Tout dépend du degré d’urgence et d’importance.

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