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L’inefficacité de l’éducation stricte

L’éducation stricte, ça te parle peut-être. Tu te souviens quand tu étais enfant… S’il fallait aller se coucher ou ranger ses affaires, il y avait intérêt de filer droit ! Nous n’étions certes pas des enfants parfaits mais quand même, les enfants d’hier avaient plus de “respect” pour les adultes qu’aujourd’hui, tu ne trouves pas ? Parce que, entre nous, quand on demande à notre enfant de manger son brocoli et qu’à la place de le mettre dans la bouche, il te le balance à la figure en te regardant droit dans les yeux, tu te dis “Mais pourquoi ??? J’ai loupé un truc ou quoi ?”. Et on se dit surtout “Pourquoi lui, il se donne le droit de faire ça alors que moi, je n’aurais jamais pu faire une chose pareille !”.

Bon, c’est vrai. Nos enfants, on ne les éduque pas tout à fait comme avant. Mais as-tu remarqué que même quand on faire preuve d’autoritarisme, qu’on crie, qu’on menace, qu’on punit, ça ne marche pas ? C’est un comble !!!!

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Education ou accompagnement ?

Dans cet article, je t’explique pourquoi l’éducation stricte est inefficace et te détaille les limites de l’éducation autoritariste. Je ne vais pas t’apporter de solutions (mais tu peux trouver de nombreuses pistes dans les autres articles de ce blog), ni te pointer du doigt ou porter un regard jugeant et culpabilisant. Le but de cet article est simplement de t’aider à sortir de ces croyances ancrées dans notre culture et de prendre un peu de hauteur sur le sujet.

Que cherche t-on à faire avec nos enfants ? Au-delà de les éduquer (ce mot me fait toujours bizarre lorsque l’on parle de nos enfants…), nous voulons surtout les aider et les accompagner à devenir des adultes accomplis, respectueux, confiants, épanouis et plus généralement heureux. N’est-ce pas ? On oeuvre donc au quotidien pour leur transmettre nos valeurs et leur enseigner des compétences sociales qui les aideront à vivre pleinement leur vie.

 

L’éducation stricte : une relation basée sur la crainte et la soumission

En éduquant son enfant de manière autoritariste – ou au contraire permissive, on instaure de facto une relation dominant-dominé. Les adultes autoritaristes sont les dominants ; les adultes qui font preuve de laxisme sont les dominés.

Mais attends… T’en connais beaucoup des parents qui rêvent que leurs enfants deviennent des adultes dominés, soumis et craintifs ? Prends un exemple autour de toi d’un parent très autoritaire (un couple d’amis, tes parents…). Imagine si tu leur demandais les valeurs et compétences qu’ils souhaiteraient transmettre à leurs enfants. Penses-tu que la soumission en ferait partie ? Bien sûr que non. Parce que la grande majorité des parents, y compris ceux qui sont très sévères, veulent le meilleur pour leur enfant. Le fameux “C’est pour ton bien”.

Et pourtant, plus nous allons agir de façon à ce que notre enfant obéisse au doigt et à l’oeil, plus celui-ci deviendra craintif et soumis.

Cette relation basée sur la crainte engendre d’autres difficultés.

Le schéma “punitions / récompenses”

Comme je te l’explique dans l’article Les punitions et récompenses sont-elles efficaces ?, la méthode de la carotte et du bâton est un piège pour les parents à éviter autant que possible car l’adulte se fait souvent prendre à son propre jeu. Car, bien que celle-ci puisse fonctionner à un instant T, elle l’enferme dans un engrenage très difficile (mais pas impossible) à briser et ne permet pas de transmettre à l’enfant des valeurs qui peuvent être chères aux yeux d’un parent.

Lire ou écouter en format podcast l’article Les punitions et récompenses sont-elles efficaces ? pour en savoir plus.

Education stricte. Eduquer sans punir de Thomas Gordon

L’éducation stricte entraîne l’expression d’un amour conditionnel

Plus nous allons user de notre position dominante, plus l’amour perçu par notre enfant sera conditionnel. Voici un exemple de perception d’un enfant inspiré du modèle de Brook Castillo (je vous parlerai de ce modèle une prochaine fois, c’est promis !).

La circonstance : Ma maman est très fâchée de voir que j’ai eu 9/20 à mon contrôle de français et ne m’adresse pratiquement plus la parole ce soir.
Ma pensée : Ma maman ne m’aime que lorsque j’ai des bonnes notes – sous-entendu – Ma maman ne m’aime pas quand j’ai des notes qu’elle juge mauvaises.
Mes sentiments (qui découlent de ma pensée) : Je me sens triste, en manque d’amour, incompris, nul et coupable de ne pas rendre ma maman heureuse.
Mes actions (qui découlent de mes sentiments) : Je vais faire profil bas, rester dans mon coin et me repasser en boucle les propos blessants de ma maman.
Les résultats (qui découlent de mes actions) : Le lien avec ma maman se détériore, mon réservoir affectif se vide, ma confiance en moi s’atténue.

Malheureusement, les résultats viennent confirmer sa pensée et là encore, un cercle vicieux s’installe durablement.

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La peur engendre l’inaction

La peur engendre des réflexes que nous avons tous. Si nous ressentons de la peur, nous pouvons être paralysés (tu te rappelles quand tu connaissais ta leçon mais que tu étais incapable de la ressortir quand l’enseignant t’envoyait au tableau ?), nous pouvons fuir (dans l’exemple ci-dessus, l’enfant rentre dans sa bulle pour se protéger) ou nous pouvons attaquer (mais ça, je t’en parle dans le point suivant).

En étant paralysé ou dans la fuite par peur, l’enfant devient passif et laisse l’adulte prendre le contrôle de sa vie. Il a alors énormément de difficultés à développer certaines compétences comme la prise d’initiatives, la recherche de solutions ou même à exprimer ses idées et ses émotions. Et plus largement, il a du mal à avoir confiance en lui et à passer à l’action.

Les limites de l'éducation stricte

 

L’éducation stricte engendre rébellion, conflits et rapports de force

La peur provoque l’attaque

Comme je te disais dans le paragraphe précédent, la troisième réaction que nous pouvons avoir face à une peur est l’attaque. Dans le cas d’un enfant, ce dernier peut défier son parent, le provoquer, le menacer, accentuer le comportement indésirable. Les conflits se répètent, les punitions durcissent (mais jusqu’où ?) et on rentre alors dans des rapports de force (gagnant / perdant) qui détériorent une fois de plus la relation.

C’est dans ces situations qu’un adulte (qui est au coeur du conflit ou qui observe la scène) va penser que vraiment, les enfants d’aujourd’hui – et en particulier cet enfant-là – ne respectent plus les adultes !

Education stricte : “Tu me dois le respect !”

Alors comment dire… Je pense qu’on a un sérieux problème avec la définition du mot respect. Enfants, on nous a toujours appris que respecter un adulte, c’était lui obéir, ne pas le défier, faire profil bas : “Toi, enfant, tu me dois le respect !”. Je suis sûre que c’est ce que certains adultes autour de toi t’ont fait croire quand tu étais enfant. J’ai des flashbacks de certains profs qui me viennent à l’esprit d’ailleurs…

Mais le respect, ce n’est pas ça. Avoir du respect pour quelqu’un, ce n’est pas agir de telle ou telle façon par peur. Ce n’est pas non plus faire des choses qui déplaisent à l’autre en douce.

Le respect ne s’impose pas, il se mérite.

Respecter quelqu’un, c’est avoir de la considération à son égard, c’est porter une profonde estime pour l’autre. Qu’il soit présent ou absent. On ne peut pas imposer à quelqu’un de nous respecter. Nous sommes les seuls à pouvoir agir pour que les autres aient envie de nous respecter. Si un parent souhaite que son enfant le respecte, c’est donc à ce parent d’agir en conséquence. Car le respect ne s’impose pas, il se mérite.

C’est pas toujours facile, j’en conviens… D’autant que la mauvaise définition du respect est tellement ancrée en nous !

 

L’éducation stricte ne favorise pas l’autodiscipline

En faisant preuve d’autoritarisme (je suis le parent donc je suis supérieur, je sais et toi non), le parent dirige la vie de son enfant. Ca file droit, ça va plus vite, c’est pratique certes. Mais à quel prix ! Au-delà de la relation qui est alors dénuée d’authenticité et de complicité, l’éducation stricte ne va pas permettre à l’enfant de développer une compétence fondamentale : l’autodiscipline.

Quand on fait preuve de “sur-autorité”, on exerce alors un contrôle externe, c’est-à-dire une discipline imposée par le parent. L’enfant est complètement déresponsabilisé et va d’ailleurs se déresponsabiliser par peur des conséquences.

Le contrôle interne quant à lui permet d’être acteur de sa propre vie et ainsi faire face aux désagréments résultant de son propre comportement. Les motivations qui nous poussent à agir sont alors intrinsèques.

Tu remarqueras que ce propos s’adresse autant aux enfants qu’aux adultes…

 

Devrions-nous faire preuve de laxisme ?

Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit ! Tu l’as compris en lisant cet article, je suis sincèrement convaincue que l’éducation stricte, sévère, à la dur, patriarcale… appelle-la comme tu veux – n’enseigne rien d’utile aux enfants.

Toutefois, faire preuve de laxisme ou de permissivité excessive est selon moi de la négligence. D’ailleurs, mon prochain article traitera des dangers de “l’éducation” laxiste.

Si c’est la première fois que tu me lis, tu te diras peut-être que je critique beaucoup mais que je ne propose rien. C’est ton cas ? Alors je t’invite à compléter le formulaire ci-dessous afin de recevoir mon e-book “Comment obtenir la coopération de son enfant” ou tout simplement à naviguer sur mon blog pour y découvrir des pistes afin d’accompagner tes enfants avec bienveillance et fermeté.

Si comme moi, tu penses que l’éducation stricte n’est pas la solution aux problèmes et que tu as des exemples dans ton entourage, surtout, partage cet article sur les réseaux sociaux. Cela fera peut-être germer quelques graines…

Image : Cottonbro
Musique : Steven Breuil

2 commentaires

  1. Educ depuis plusieurs années en ditep et père de 3 enfants, je m’intéresse beaucoup à « la relation éducative », la lecture de votre article à donc aiguiser ma curiosité.

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